« Road trip » à Hong Kong, jour 4 et jour 5 (1er au 5 octobre 2008)
Samedi, enfin, la grasse matinée tant attendue,
lever à 11h30. Aujourd’hui, c’est une journée « off », détente au
maximum. Nous prenons la ligne 6 de bus, direction Repulse Bay. Wahououou on va
à la plage, ça c’est des vacances ! Sur le front de mer, il y a un
immeuble avec un énorme trou au milieu. Il paraît que ce trou aurait été fait
après l’inauguration et vous savez pourquoi ? Et bien car les Asiatiques
étant très superstitieux, on aurait « oublié » de laisser passer le
dragon qui vient de la montagne et chasse les mauvais esprits, comme le veut le
feng shui ! Au prix des appartements, le dragon a du faire perdre un
paquet de fric au promoteur, et je ne sais pas si les mauvais esprits ont été
chassés mais en tout cas les dollars l’ont été de son porte monnaie !
Léonard part se changer dans les cabines à
proximité de la plage et moi, qui avait déjà mon maillot sur moi, me déshabille
sur la plage ; quelle brillante idée, vu le pervers asiatique à côté qui
prend des photos ! Une fois revenu, c’est à l’eau qu’on se jette, elle est
bien chaude, ce n’est pas La Baule ! En plus la température extérieure
avoisine les 31 degrés, c’est vraiment le pied ! Tout est parfait jusqu’à
ce que je me prenne une énorme vague sur le bord, qui me fait rouler comme un
saucisson, dans un style complètement inélégant pour une sortie de bain, la
honte. Merci d’avoir pris une photo Léonard ! Pour nous rhabiller, nous
allons aux cabines ; je file au vestiaire des femmes et me marre toute
seule. Les cabines sont fermées par de petits rideaux qui ne sont pas assez
grands pour couvrir la largeur alors c’est un festival de fesses ! Et un
cucul à droite, et un cucul à gauche…Des
pt’its trous, des pt’its trous, toujours des pt’its trous !
Nous reprenons le bus et nous dirigeons vers
Stanley Seafront pour déjeuner au restaurant au nom très original étant donné
l’endroit, « Le Seafront » ! Une délicieuse soupe aux raviolis
de crevettes, du pain à l’ail, un plat de friture et du riz sauté, de vrais
goinfres (surtout moi, j’avoue !). Après une balade sur le remblai, nous
allons au Stanley Market, où se vend une multitude de cochonneries en tout
genre, mais pas que ! Mais bon, c’est un bel attrape touriste quand même !
Léonard y trouve un slip taille 60 et moi un truc censé être un chien (il avait
une de ces face, on aurait dit qu’il s’était pris un mur !)
Le soir, nous dinons dans un japonais avec une
décoration très tendance et prenons un petit verre de vin dans un bar au 9ème
étage d’un immeuble, le Zenses, bar complètement « hipe, fashion, tendance
mégagroove », créé par un designer anglais dont nous ne nous rappelons pas
le nom. Le lieu est très coloré avec un bar certi de petits cristaux de chez
Swarovski… La classe, un bar qui nous ressemble !
Le Dimanche, nous quittons l’hôtel avant midi et
partons du côté de Central pour enregistrer nos bagages, comme ça, ce sera
fait ! Le temps est très lourd, il fait une chaleur étouffante et Léonard
porte un sac à dos qui pèse 3 tonnes ! Nous déjeunons dans le plus vieux
resto chinois de la ville, le Lu kyu Tea House, le paradis du Dim Sum (raviolis
chinois). Le lieu semble être d’un autre temps, le routard parle d’un lieu
sorti tout droit des aventures de Tintin, « le Lotus bleu », c’est
vrai que l’atmosphère est particulier ici. Nous commandons 7
« plats » différents, un vrai délice…
Nous prenons le bateau pour Kowloon et flânons au
gré des rues, et prenons un petit goûter de cheese cake, tarte ricotta épinard,
éclairs à la crème chantilly au Starbucks (bah oui, moi à Pékin, j’en ai des
Starbucks mais Léonard à Bogra, lui, il a, comment dire, RIEN !).
Nous prenons le train qui nous ramène à
l’aéroport ; par chance, nous sommes au même terminal. Mon avion est à
19h45 et celui de Léonard à 22h30. Sur place nous constatons que les avions
pour Pékin (enfin la Chine en général) sont tous en retard. A 19h05, heure
prévue de mon embarquement, je n’ai toujours pas de porte annoncée. Vu le
retard, nous décidons d’aller dîner à un japonais. Nous commandons tout ce que
nous pouvons sur la carte, tout un tas de délicieux sushis… Nous dînons face au
tableau des vols comme ça, il est impossible de louper mon avion. Tout a coup, en face de mon vol, le “Boarding”
apparait, zut, les gens commencent à embarquer et nos sushis viennent d’arriver ! Léonard me dit « T’inquiète pas, il y a le
temps ». Le temps, tu parles, le boarding commence a clignoter et le
« final call » s’inscrit au tableau. WAHOU, vite, je prends mes
affaires en quatrième vitesse, laissant Léonard et ses 3 tonnes de sushis à
manger. Je me mets a courir comme une dingue
et passe la porte 40 puis la porte 41, 42 mais quelle idiote, je cours dans le
mauvais sens, ma porte est la 34 !! Je cours a contre sens sur les tapis
roulants, les gens doivent halluciner autour de moi ! J’arrive enfin à ma
porte, ils n’attendent plus que moi ! Là, catastrophe, je ne retrouve pas
ma carte d’embarquement ! Le personnel de bord me dise de me calmer, suis
au bord des larmes… Et puis, le miracle eut lieu, mon billet apparaît soudain,
ouffffff ! Je décolle 2 heures en retard, stress maximum en vol, la
carlingue vibre énormément et il faut
rester attacher pendant tout le vol à cause des trous d’air. Un vol tellement relaxant
que j’ai pensé à ma
petite soeur chérie, chloé, toujours très rassurée en avion. Enfin, une chose
est sure, vu que je vous écris, ce voyage connaît un « Happy
Ending »…