Un long dimanche de repas des chefs et une cité interdite...mais à qui ! (17 septembre 2008)
Dimanche matin, direction le SOFITEL de Pékin... Un endroit très luxueux, un accueil des plus « chics », et une Laura toute petite dans un décor pareil. 6ème étage, restaurant de droite, et me voici catapultée au milieu du « gratin » culinaire français de Pékin. Un homme, deux hommes, trois hommes... Trente hommes et une femme : moi ! Milieu macho et critique que ce monde là. Je m’assois au milieu de cette communauté, qui ne manque pas de compliments... Le brunch s’organise sous forme de buffet incroyable : des huitres, du caviar, des poissons et viandes cuits, mi-cuits, des fromages aussi délicieux les uns que les autres, des desserts à vous en faire tourner la tête, le tout arrosé de Champagne Jacquart Cuvée Allégra 1999, de Château Bel Air Lagrave 1989, de Chamarré Jurançon ou encore de Charles Vienot Chablis Blanc. En épicurienne que je suis, je goûte à tout ce que mon estomac ne refuse pas, c'est-à-dire « Tout » ! Je suis enivrée par les mets, le lieu, et aussi mais surtout par ces vins et spiritueux qui explosent en bouche. Attention tout de même, je suis là pour représenter la société pour laquelle je travaille... Alors, je m’applique à rencontrer tous ces chefs et avoir un petit mot de sympathie pour chacun d’eux. Le brunch se poursuit dans le quartier de Sanlitun au « Bistrot parisien », et là, le goûter arrive… du, vin, du vin et encore du vin ! Je n’en peux plus, mon foie me hurle « STOP Laura », mais je ne dis pas non pour autant ! La soirée s’achève à la bière, je rentre me coucher, il est temps…, je suis au bord de « throw up »... Lundi matin, le jour est férié. Je me lève avec un manque d’eau certain. Après une intense réhydratation de mon cœur à coup de Perrier (et oui, j’en ai trouvé), je me motive pour aller visiter la fameuse Cité interdite. Interdite à qui, on se le demande bien ! Un flot de visiteurs, que dis-je, un raz-de-marée touristique que cet endroit hors du commun. Après la traversée de la place Tian’nmen, je me retrouve dans une enceinte majestueuse, et c’est parti pour 5h de visite sous un soleil de plomb. Du palais de l’Harmonie préservée, au palais de la pureté céleste, en passant par le palais de l’union..., le lieu est majestueux. Je monte un palais, je redescends, j’en monte un autre, je redescends, la chaleur est éprouvante (au moins 40°). Il faut agrémenter le tout, de centaines de milliers de Chinois qui vous poussent pour photographier sans même trouver le temps d’apprécier et mesurer où ils sont et ce qu'ils voient. Quelle bêtise ! Au bout de 3h de visite, mes jambes ne me portent plus alors je m’offre une petite pause sur des marches en retrait. Et bien, il faut le voir pour le croire mais 3 chinoises trouvent le moyen de s’assoir, collées à moi, l’une à ma gauche, l’autre à ma droite, et l’autre derrière moi, c’est tout juste si elle me passait pas les jambes entre le corps. Je vous assure, la situation était tellement hallucinante que je me suis retournée pour voir si ce n’était pas une caméra cachée ! Le pire, elles me hurlaient dans les oreilles pour se parler ; elles ne pouvaient pas s’assoir ensemble ! Elles parlaient tellement fort que même mes jambes ont retrouvé la force de se lever pour protéger mes oreilles. Après la visite des jardins, je suis rentrée m’effondrer de fatigue à l’appartement, un peu de repos me ferait le plus grand bien...